Notre impact environnemental

Notre impact environnemental

Nous avons réalisé la mesure complète de notre empreinte environnementale avec le bureau d’étude La Belle Empreinte, spécialisé dans l’analyse de cycle de vie (ACV) des produits textiles.

Cette démarche nous permet de comprendre précisément l’impact de nos collections, de la culture du lin à la fin de vie du produit, en passant par les différentes étapes de transformation. Elle nous permet donc ensuite de définir des leviers d’amélioration concrets pour réduire nos émissions et préserver les ressources naturelles.

Notre objectif : concevoir un linge de maison à la fois beau, durable et respectueux de l’environnement, en nous appuyant sur des données vérifiées et une transparence totale envers nos clients.

Vidéo Alexis

Pourquoi publier notre empreinte ?

Chez Embrin, nous pensons que la transparence est la base de la confiance. Cette page rassemble nos indicateurs clés, notre méthode de calcul et notre feuille de route de réduction. Elle sera mise à jour en fonction de l’évolution de nos pratiques.

Présentation de résultats : empreinte d’une housse de couette EMBRIN

Impact sur les émissions de gaz à effet de serre

Nos mesures, réalisées avec le bureau d’étude La Belle Empreinte, mettent en lumière l’impact réel de nos produits.

Sur l’ensemble de son cycle de vie, une housse de couette en lin Embrin émet 71,8 kg d’équivalent CO₂.

C’est 40 % de moins qu’une housse de couette en lin moyenne vendue sur le marché français, et 64 % de moins qu’une housse de couette moyenne toutes matières confondues.

Emissions CO2 Embrin

Calcul CO2 Embrin

Calcul CO2 Embrin

Cette performance s’explique par plusieurs facteurs :

  • Une matière première locale et peu émissive, le lin, cultivé sans irrigation et transformé près du lieu de confection.
  • Une confection 100 % française et une chaine de valeur 100% europénne, ce qui limite les transports et valorise des savoir-faire régionaux.
  • Des procédés de teinture et de confection sobres en énergie, rigoureusement sélectionnés pour leur maîtrise environnementale.
  • Une durabilité éprouvée, car un linge qui dure longtemps réduit mécaniquement son empreinte carbone sur la durée.

L’analyse du cycle de vie réalisée avec La Belle Empreinte montre que la majorité des émissions de gaz à effet de serre provient des premières étapes de transformation du lin.

Champs de lin

  • La matière (45 %) : c’est la principale source d’impact. Elle comprend la culture du lin, le rouissage et le teillage. A titre d’information, la culture du coton émet 3 à 4 fois plus de gaz à effet de serre que celle du lin, à poids de fibre équivalent.
  • L’ennoblissement (28 %) : cette phase inclut la teinture et les finitions du tissu. Elle mobilise de l’eau, de la chaleur et des produits synthétiques dont la maîtrise est essentielle. Embrin travaille avec des partenaires engagés pour réduire ces consommations et garantir la conformité REACH.
  • L’utilisation (16 %) : elle correspond aux lavages, séchages et repassages réalisés à domicile tout au long de la vie du produit. La durabilité du linge Embrin — plus longue que la moyenne — permet de réduire l’impact annuel rapporté à la durée d’usage.
  • Le tissage (3 %), le transport (4 %), la filature (2 %), la fin de vie (2 %) et l’assemblage (<1 %) représentent des parts plus faibles. Leur empreinte est contenue grâce à une production locale et à des circuits courts, limitant les trajets et les consommations d’énergie inutiles. En somme, près des trois quarts des émissions proviennent des étapes de transformation du lin, avant la confection du produit. C’est sur ces leviers — amélioration des procédés de teinture, choix de fils à faible impact et optimisation logistique — qu’Embrin concentre ses efforts de réduction.

Impact sur l’eau

L’analyse environnementale réalisée avec La Belle Empreinte montre que l’impact d’une housse de couette Embrin sur les milieux aquatiques reste limité, grâce à la nature même du lin et à nos choix de production responsables.

Deux indicateurs sont suivis : l’eutrophisation des eaux douces et l’empreinte en eau bleue.

Eutrophisation des eaux douces – 8,22 g équivalent P

L’eutrophisation correspond à l’enrichissement excessif des milieux aquatiques en nutriments (phosphore, azote), pouvant provoquer la prolifération d’algues et la dégradation de la qualité de l’eau

  • Matière (37 %) : cet impact est lié à la culture du lin et aux fertilisants utilisés. Cependant, la culture du lin européen reste très peu consommatrice d’intrants comparée à d’autres fibres textiles.
  • Ennoblissement (41 %) : cette étape — qui comprend la teinture et la finition — contribue fortement à l’eutrophisation en raison des rejets d’effluents aqueux. Nos partenaires limitent cet impact grâce à des stations de traitement performantes et à une chimie maîtrisée.
  • Utilisation (22 %) : cette part provient des lessives réalisées à domicile. Le choix de détergents écologiques et le lavage à basse température peuvent réduire sensiblement cet impact.
  • Les autres étapes (filature, tissage, transport, emballages, fin de vie) représentent chacune moins de 1 % de l’eutrophisation totale.

Eau

Empreinte en eau bleue – 2 097 L

L’empreinte en eau bleue mesure la consommation d’eau douce prélevée dans les rivières, nappes ou lacs.

  • Matière (0 %) : la culture du lin n’a aucun recours à l’irrigation dans le bassin européen — un atout majeur face à d’autres fibres textiles comme le coton.
  • Utilisation (100 %) : la totalité de l’empreinte en eau bleue provient des lavages domestiques du linge au cours de sa vie. C’est donc l’étape d’usage, et non la fabrication, qui détermine la consommation d’eau.

Ainsi, le lin se distingue par une empreinte hydrique nulle à la production, et un impact principalement lié à l’entretien du linge par l’utilisateur.

Eau bleue

En conclusion

L’analyse environnementale complète menée avec La Belle Empreinte met en évidence la performance environnementale du lin et des procédés de transformation mis en oeuvre par Embrin : une empreinte carbone, une consommation d’eau et un impact sur les milieux aquatiques nettement inférieurs à la moyenne du marché.

Le lin d'Embrin

Nos résultats montrent que :

  • Une housse de couette en lin Embrin émet 40 % de CO₂ en moins qu’une housse de couette en lin standard, et 64 % de moins qu’une housse toutes matières  confondues.
  • La culture du lin utilisée par Embrin est naturellement vertueuse : aucune irrigation, peu d’intrants et une valorisation intégrale de la plante.
  • Les impacts restants proviennent surtout des étapes d’ennoblissement (teinture et finitions) et de l’usage domestique (lavages), ce qui oriente nos efforts d’amélioration vers ces leviers.
  • L’empreinte en eau bleue est nulle à la production, l’essentiel de la consommation d’eau étant lié à l’entretien du linge au cours de sa vie.

Ces résultats confirment que le lin français, transformé et confectionné localement, est l’une des fibres les plus durables du monde textile.

Chez Embrin, nous poursuivons cette démarche de progrès continu : travailler avec des partenaires toujours plus responsables, optimiser nos procédés et accompagner nos clients vers un usage plus sobre et plus conscient du linge de maison.

Parce qu’un produit vraiment durable, c’est celui qui respecte à la fois la nature, les savoir-faire et le temps.